Dans Chance Féline, Mort Crétine, Isis, chatte témoin d’un carnage familial, survit dans une ville où les vivants et les morts se confondent. Guidée par son instinct, son cynisme et sa quête de croquettes, elle arpente un monde en ruines, indifférente au chaos. Ce roman mêle horreur viscérale, humour noir et regard acide sur l’humanité, offrant une aventure féline aussi glaçante qu’originale.

La nouvelle qui suit, Harmonie, transporte le lecteur dans une forêt enchantée peuplée de fées, licornes et loups. Mais une ancienne menace, le dragon noir, refait surface. Tandis que le fragile équilibre vacille, l’arrivée d’une enfant humaine, Lucie, pourrait tout changer. Soutenue par un renard rusé, un loup sage et une licorne bienveillante, elle incarne peut-être l’espoir d’une réconciliation entre nature et humanité.

L’originalité du point de vue narratif (un chat dans un monde de zombies !)
L’humour noir finement dosé
La satire implicite de la société humaine
L’écriture fluide, rythmée et sensorielle

Oui

Dans le chaos d’un monde post-apocalyptique rongé par les zombies, une voix inattendue émerge du tumulte : celle d’Isis, chatte noire au regard impitoyable, égocentrique et irrésistiblement drôle. Chance Féline, Mort Crétine est une pépite d’originalité, portée par une plume acerbe et imaginative.

L’autrice renverse les codes de la fiction d’horreur en confiant la narration à un animal domestique, qui assiste, impuissante mais peu émotive, à la lente décomposition de sa famille humaine. Le résultat est un roman à la fois cruel, hilarant et profondément dérangeant, où la quête de survie d’un chat devient un miroir grinçant de la condition humaine.

Le style est vif, tranchant, souvent ironique, et magnifiquement dosé entre scènes gores et réflexions cocasses sur la vie, la mort, et l'indifférence féline. Isis n’est pas une héroïne au sens classique, mais elle est inoubliable. Sa mauvaise foi, son instinct de survie et son obsession pour la nourriture offrent un contrepoint saisissant à l’horreur ambiante.