
Catégorie : Science-Fiction
La Planète des singes
⭐⭐⭐⭐☆
Extrait / Résumé
Y a-t-il des êtres humains ailleurs que dans notre galaxie ? C'est la question que se pose Ulysse Mérou, lorsque, de leur vaisseau spatial, ils observent le paysage d'une planète proche de Bételgeuse : on y aperçoit des villes, des routes curieusement semblables à celle de notre terre. Après s'y être posés, les trois hommes découvrent que la planète est habitée par des singes.
Ceux-ci s'emparent d'Ulysse Mérou et se livrent sur lui à des expériences. Il faudra que le journaliste fasse, devant les singes, la preuve de son humanité...
Ceux-ci s'emparent d'Ulysse Mérou et se livrent sur lui à des expériences. Il faudra que le journaliste fasse, devant les singes, la preuve de son humanité...
Ce que j'ai aimé
L'univers passionnant, l'écriture, le personnage principal, l'aspect sociologique et psychologique.
Je recommande
Oui
Mon avis personnel
« La planète des singes », le livre à l'origine de bien des films ; certains magnifiques, d'autres moins bons. Mais c'est une franchise mythique désormais, et mérité.
J'ai été surpris par la taille du livre ; même pas 200 pages. J'avais un peu peur d'être déçu, craignant que l'histoire ne manque de profondeur ; mais pas du tout, bien au contraire !
Il y a plus de réflexions philosophie, psychologique et sociologique dans ce court roman que dans toute les films réunis. Non pas que les films en manque, mais le bouquin est bien plus riche…
Paradoxalement, ce livre se déroulant dans un monde gouverné par les singes nous offre une véritable plongée dans les fonctionnements humains, son évolution… les raisons de son déclin et de sa possible déchéance.
Tout comme le narrateur passe une partie de l'histoire dans les « laboratoires » de test des singes, nous assistons, nous lecteur, à un laboratoire littéraire ; une tentative de l'auteur de prendre de la distance sur l'homme pour mieux l'observer et mettre en évidence ses failles, ses dérives et sa tendances à se laisser aller à la facilité…
Par ailleurs, contrairement aux films qui, soit explique la déchéance de l'homme par la guerre, soit laisse entendre qu'ils ont disparu comme « victime » de la sélection naturelle chère à Darwin ; l'auteur se montre bien plus pragmatique et critique vis à vis de nous.
Il laisse entendre que c'est la tendance de l'être humains à se laisser faire, ne pas lutter, alors que les singes devenaient intelligents, qui les a condamnés. C'est leur servitude volontaire qui à provoqué leur déchéance.
Le narrateur lui-même, honteux quand il en prend conscience, se met à agir comme une brave bête apprivoisée après quelques mois enfermés dans une cage, traité comme un être inférieur…
Une autre aspect qui m'as passionné sont les passages où Ulysse établit des similitude entre les réactions des singes de notre monde et nous.
Un bon exemple étant le paragraphe où il visite « la bourse » ; y voyant ces singes, pourtant intelligents, se comporter comme des êtres primitifs, voir fou, face à ces chiffres. A ce moment-là, il avoue ne pas voir la différence entre les singes primitifs et ceux de ce monde ; tout comme il y voit, dans ce déchaînement stupide, les même réactions que celle des humains de sa planète.
L'auteur aborde aussi la discrimination à travers la « hiérarchie » des singes. Les chimpanzés étant souvent des être intelligents et curieux, cherchant à comprendre les choses.
Les gorilles, de part leur force supérieur et leur tendance à la violence, ont des places dans la société liés à l'autorité ou la sécurité la plupart du temps.Les orang-outan quant à eux sont décrit comme des êtres psychorigides, se contentant de répéter ce qu'ils croient savoir, des être conservateurs refusant le progrès.
Ce sont eux également qui se charge des programme éducatif, de l'histoire, etc ; ce qui explique que les singes n'ont plus vraiment évolué depuis près de 10 000 ans. Pour eux, demain doit être un autre hier…
Chacun étant « à leur place » dans la société, selon les compétences qu'on leur allouent de part leur race.
L'histoire, quant à elle, est très différente des film. Déjà par son contexte, car le monde des singes est bien plus évolués que dans les adaptations. Ils ont l'électricité, des avions, des technologies. Et l'évolution du personnage est tout autre.
La fin aussi diffère. Si la scène finale du film de 1968 est entrée dans l'histoire, celle du livre apporte, à mon sens, une perspective plus large et plus effrayante encore.
Bref : si vous ne l'avez pas encore lu, je ne peux que vous le recommander… Ce court roman est une perle dont il serais dommage de passer à côté.
J'ai été surpris par la taille du livre ; même pas 200 pages. J'avais un peu peur d'être déçu, craignant que l'histoire ne manque de profondeur ; mais pas du tout, bien au contraire !
Il y a plus de réflexions philosophie, psychologique et sociologique dans ce court roman que dans toute les films réunis. Non pas que les films en manque, mais le bouquin est bien plus riche…
Paradoxalement, ce livre se déroulant dans un monde gouverné par les singes nous offre une véritable plongée dans les fonctionnements humains, son évolution… les raisons de son déclin et de sa possible déchéance.
Tout comme le narrateur passe une partie de l'histoire dans les « laboratoires » de test des singes, nous assistons, nous lecteur, à un laboratoire littéraire ; une tentative de l'auteur de prendre de la distance sur l'homme pour mieux l'observer et mettre en évidence ses failles, ses dérives et sa tendances à se laisser aller à la facilité…
Par ailleurs, contrairement aux films qui, soit explique la déchéance de l'homme par la guerre, soit laisse entendre qu'ils ont disparu comme « victime » de la sélection naturelle chère à Darwin ; l'auteur se montre bien plus pragmatique et critique vis à vis de nous.
Il laisse entendre que c'est la tendance de l'être humains à se laisser faire, ne pas lutter, alors que les singes devenaient intelligents, qui les a condamnés. C'est leur servitude volontaire qui à provoqué leur déchéance.
Le narrateur lui-même, honteux quand il en prend conscience, se met à agir comme une brave bête apprivoisée après quelques mois enfermés dans une cage, traité comme un être inférieur…
Une autre aspect qui m'as passionné sont les passages où Ulysse établit des similitude entre les réactions des singes de notre monde et nous.
Un bon exemple étant le paragraphe où il visite « la bourse » ; y voyant ces singes, pourtant intelligents, se comporter comme des êtres primitifs, voir fou, face à ces chiffres. A ce moment-là, il avoue ne pas voir la différence entre les singes primitifs et ceux de ce monde ; tout comme il y voit, dans ce déchaînement stupide, les même réactions que celle des humains de sa planète.
L'auteur aborde aussi la discrimination à travers la « hiérarchie » des singes. Les chimpanzés étant souvent des être intelligents et curieux, cherchant à comprendre les choses.
Les gorilles, de part leur force supérieur et leur tendance à la violence, ont des places dans la société liés à l'autorité ou la sécurité la plupart du temps.Les orang-outan quant à eux sont décrit comme des êtres psychorigides, se contentant de répéter ce qu'ils croient savoir, des être conservateurs refusant le progrès.
Ce sont eux également qui se charge des programme éducatif, de l'histoire, etc ; ce qui explique que les singes n'ont plus vraiment évolué depuis près de 10 000 ans. Pour eux, demain doit être un autre hier…
Chacun étant « à leur place » dans la société, selon les compétences qu'on leur allouent de part leur race.
L'histoire, quant à elle, est très différente des film. Déjà par son contexte, car le monde des singes est bien plus évolués que dans les adaptations. Ils ont l'électricité, des avions, des technologies. Et l'évolution du personnage est tout autre.
La fin aussi diffère. Si la scène finale du film de 1968 est entrée dans l'histoire, celle du livre apporte, à mon sens, une perspective plus large et plus effrayante encore.
Bref : si vous ne l'avez pas encore lu, je ne peux que vous le recommander… Ce court roman est une perle dont il serais dommage de passer à côté.